Lorsqu’on travaille sur la gestion de projets, il est important de connaître les principaux termes techniques en usage. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité vous fournir ci-dessous un glossaire de la gestion de projets, avec une liste des termes et des expressions les plus couramment utilisés dans le milieu professionnel. Que vous soyez vous-même chargé de la direction d’un projet ou que vous soyez impliqué dans sa réalisation sous la responsabilité du chef de projet, vous saurez ainsi très précisément de quoi il est question à chaque étape du travail. Vous pourrez aussi identifier les différentes stratégies de planification qui sont employées, ainsi que les outils de gestion de projets qui sont utilisés dans votre équipe.
Le terme ‘achèvement’ désigne l’accomplissement d’un projet, sa réalisation. Le terme peut aussi renvoyer à la date prévue dans la gestion de projet pour la réalisation d’un point d’étape ou de l’ensemble des étapes du projet.
L’action est l’élément moteur qui entraîne un résultat, ou le passage d’un état initial à un état final. Dans le cadre de la gestion de projets, l’action désigne un processus ou une partie d’un processus destinée à l’obtention du résultat escompté dans le projet.
Dans la gestion de projets, le terme ‘activité’ est employé comme synonyme de tâche et désigne donc une action ou un ensemble d’actions s’inscrivant dans le projet global et son avancée. Parfois, on le distingue du terme ‘action’ en considérant qu’une ‘tâche’ est la partie d’une action confiée à une seule personne.
On désigne par ‘antécédent’ ce qui précède. Dans la gestion de projets, il s’agit d’une action ou d’une activité qui en précède une autre et qui est nécessaire à la réalisation de la seconde.
Le terme ‘arborescence’ s’emploie pour désigner le découpage d’un projet en fonction de niveaux successifs. Ce découpage fait apparaître les liens entre les tâches d’un même projet et la manière dont une action en conditionne une autre. L’arborescence produit renvoie à la structure du produit et à ses éléments constitutifs, tandis que l’arborescence fonction permet de représenter de manière claire et hiérarchisée les fonctions du produit.
L’avancement d’un projet se mesure à un instant T, à savoir une date prédéfinie dans la gestion de projet. On détermine la quantité de tâches déjà effectuées par rapport à l’ensemble des actions à accomplir. L’avancement peut se mesurer en fonction de caractéristiques physiques, comme le nombre de plans établis, la quantité de matériel utilisée ou mise en place, etc. L’avancement d’un projet fait émerger le nombre d’heures utilisées par rapport au nombre total d’heures prévues par la gestion du projet.
Dans la gestion de projet, le calcul au plus tard détermine les dates les plus reculées envisageables pour le début et la fin d’une activité. On parle de calcul à rebours parce que pour déterminer ces dates, on part du délai d’achèvement supposé du projet, pour remonter en arrière et fixer les étapes. Ce calcul est aussi appelé diagramme de Ford.
La planification d’un projet par le biais d’un calcul au plus tôt s’appuie sur la durée nécessaire supposée pour la réalisation d’une activité. On additionne les délais des différentes actions afin de déterminer la date finale.
Désigne la quantité de travail à effectuer. La charge se calcule en nombre d’heures de main d’œuvre, le plus souvent, ou encore en comptant le nombre d’hommes par mois.
Le chemin désigne le parcours d’un projet, d’une action à une autre, sans retour en arrière. Il se présente de manière chronologique.
Le chemin critique prend en compte les hypothèses formulées lors de la planification du projet et indique le temps minimum nécessaire pour arriver à la réalisation de la dernière phase. Le chemin critique est souvent représenté sous la forme d’un graphe.
Les contraintes pesant sur un projet renvoient aux conditions ou limitations de choix qui s’imposent au gestionnaire du processus. Elles conditionnent entre autres la réalisation des tâches et leur chronologie ou leur durée. Il peut ainsi s’agir de contraintes de charge, de contraintes temporelles ou de délais, de contraintes liées aux ressources disponibles ou encore de contraintes logistiques.
Il s’agit d’un point sur l’axe du temps, qui détermine le déroulement du projet. La date peut être arithmétique, mais il peut aussi s’agir d’une date au plus tard ou au plus tôt. Une date clé est une date particulièrement importante.
Lancement d’un projet ou encore d’une phase d’un projet.
Le délai désigne une date limite ou le temps pour accomplir une tâche.
Surtout utilisé en Grande Bretagne. Ce type de diagramme représente les actions comme des nœuds, sous forme de barres verticales dont dépendent des activités en aval et en amont.
Ce diagramme de Gantt explicite les relations d’ordre en situant une activité par ligne horizontale.
Ce type de planning de projet rassemble sur une seule colonne les libellés des activités et les met en relation avec le calendrier retenu par le gestionnaire de projet.
Temps nécessaire à la réalisation d’une activité
Temps total et cumulé nécessaire à la réalisation des différentes actions d’un projet.
Une étape renvoie à un ensemble cohérent d’actions et à son résultat, dans le déroulement d’ensemble d’un projet. Ce dernier peut être composé d’autant d’étapes que la planification l’a jugé nécessaire.
On utilise couramment le terme anglais de « milestone ». Le jalon désigne un événement sélectionné qui survient au cours de la réalisation d’une activité ou d’un projet. On considère que le jalon est atteint dès lors que le résultat est définitivement acquis. La succession des jalons d’un projet constitue l’échéancier.
Les différentes tâches d’un projet sont reliées entre elles, de manière à mettre en évidence leurs liens de dépendance, par exemple chronologique. Cette dépendance ou liaison est le plus souvent représentée par des flèches. On trouve des liaisons début-début, des liaisons fin-fin, des liaisons fin-début et aussi, plus rarement, des liaisons début-fin.
Ce type de liaisons, appelées également ‘initiales’ relie l’activité de début d’une phase A d’un projet à l’activité de début de la phase B. On calcule généralement le délai entre ces deux événements.
Cette liaison dite ‘inverse’ relie l’activité de début de la phase A d’un projet à l’action finale de la phase B. On calcule le délai entre ces deux événements.
Ces relations sont utilisées dans la méthode PERL. Elles relient de manière ordonnée des activités de gammes différentes. Ce type de liaisons est utilisé par exemple lorsqu’il s’agit de mettre en relation des niveaux de responsabilité différents.
La liaison fin-début est appelée liaison directe. Elle relie l’action marquant la fin d’une étape A d’un projet à l’action de début de l’étape suivante, ou étape B.
On parle aussi de liaison finale. Elle met en relation l’événement final d’une phase A d’un projet avec l’événement final de l’étape B. Dans la gestion de projet, on indique le temps minimal nécessaire entre les deux étapes.
Le lissage offre une certaine souplesse dans la gestion d’un projet en ce sens qu’il permet de se servir des marges disponibles, en mobilisant des ressources supplémentaires si nécessaires. On peut donc utiliser davantage de moyens que prévu à l’origine dans la gestion du projet, mais sans décaler les dates buttoir.
Le lot de travaux se compose d’une définition des tâches à réaliser, du responsable, du budget nécessaire, des délais, des liaisons avec les autres tâches.
Personne morale ou physique pour qui le projet est réalisé et qui en deviendra le propriétaire une fois l’ouvrage terminé. C’est le maître d’ouvrage qui fixe les objectifs du projet, les résultats attendus, les délais et le budget.
L’expression ‘maître d’œuvre’ vient de la construction. Il s’agit de la personne, généralement un architecte, qui est chargée du suivi des travaux et de l’encadrement des équipes. Par extension, dans le cadre de la gestion de projets, il s’agit du chef de projet.
La marge désigne le délai envisageable en plus du planning initialement prévu. Il peut aussi s’agir d’une variable d’ajustement en termes de moyens dans la gestion d’un projet (moyens humains, matériel, budget).
C’est le délai additionnel envisageable pour un chemin (voir ci-dessus la définition du ‘chemin’ dans le cadre de la gestion de projet).
La marge d’une étape désigne la différence entre la date au plus tard et la date au plus tôt. En d’autres termes, il s’agit d’une variable d’ajustement temporelle, permettant de rallonger légèrement les délais de réalisation d’une étape.
La marge libre désigne la rallonge de temps qui peut être accordée à la réalisation d’une tâche sans que ce retard vienne impacter les activités suivantes.
La marge négative est tout simplement un retard : les dates du calcul au plus tôt sont postérieures à celles du calcul au plus tard.
Tout projet peut connaître des imprévus ou aléas. La marge pour aléas désigne donc les délais supplémentaires que se réserve le chef de projet en cas de problèmes.
La marge réservée est proche de la marge pour aléas, puisqu’il s’agit d’une marge décidée dès le départ pour se prémunir de problèmes et aléas.
La marge totale désigne le retard possible d’une activité sans que les activités suivantes soient elles aussi retardées.
La marge totale du projet est le délai additionnel qui peut être accordé à l’une des phases sans que la date de remise des travaux et d’achèvement total du projet ait à être décalée.
Il existe différentes méthodes de planification pour la gestion de projet.
Le moyen désigne l’un des éléments utilisés pour réaliser une action : le personnel qui réalise l’activité, mais aussi les outils mis à disposition de ce personnel.
Le nivellement permet de reculer la réalisation d’une activité jusqu’au moment où les ressources nécessaires sont disponibles. Il consiste à réorganiser le planning en conséquence.
Lieu de rencontre entre deux actions, reliées par un lien.
Dans la gestion de projets, l’objectif désigne la finalité d’un projet ou d’une partie d’un projet. On distingue ainsi des objectifs intermédiaires et des objectifs finaux.
L’organigramme des tâches ou OT fournit la structure de base du travail. C’est un découpage en arborescence mettant en relation deux notions :
L’organigramme fonctionnel représente la structure hiérarchisée des responsabilités dans la réalisation d’un projet, décomposé en lots de travaux.
Terme générique désignant le produit à réaliser dans le cadre du projet. Il peut s’agir d’une réalisation matérielle ou virtuelle.
La planification se traduit par l’établissement d’un planning des tâches. Dans la gestion de projet, il s’agit de prévoir les objectifs et les moyens de réalisation d’un ouvrage. La planification prend ainsi en compte en particulier les délais, les coûts, les ressources matérielles et humaines. Elle essaie d’anticiper les aléas, du moins dans la mesure du possible, par exemple en se laissant une marge matérielle ou temporelle. Différentes tâches relèvent de la planification :
La planification recouvre deux tâches complémentaires :
La planification à délai limité est une méthode de travail et de prévision des tâches dans laquelle on fait passer le respect des délais avant les problèmes liés aux moyens et au budget. On peut ainsi, dans une planification à délai limité, choisir de dépasser les ressources financières ou en personnel que l’on a initialement prévues, dès lors que ce dépassement est rendu nécessaire par le respect des délais. On peut utiliser pour le faire la technique du lissage.
La planification à ressources limitées vise à se fixer un niveau maximal de ressources, qu’il s’agisse de ressources humaines ou budgétaires. On accepte dans ce type de planification de dépasser les délais initialement fixés à la condition que les ressources et leur plafond seront respectées.
Le planning est un document d’ensemble, permettant de gérer les délais d’un projet. On s’en sert aussi pour répartir les tâches dans le temps et les attribuer à tel ou tel collaborateur. On distingue des plannings par phase de projet, des plannings par niveaux et des plannings par thèmes.
Le potentiel se rapporte aux réseaux utilisés lors de la planification et lors de la gestion de projet. Il dérive de la théorie des graphes, où l’on utilise des sommets et des arcs. Il existe deux types de réseaux :
Le projet se définit comme un ensemble d’actions et d’activités à mettre en œuvre pour la réalisation d’un ouvrage. Il se compose généralement d’étapes organisées de manière logique, les phases du projet étant en relation les unes avec les autres. Ainsi, une phase peut conditionner la réussite de la suivante. Différentes techniques et différents outils, par exemple des logiciels de gestion de projets, comme Bitrix24 peuvent permettre au gestionnaire du projet de mener à bien sa tâche de suivi.
Le terme ‘réalisation’ rassemble deux significations dans la gestion de projets :
Dans la gestion de projets, le ‘réseau’ est un synonyme de graphe logique. Il s’agit d’un ensemble d’activités rapportées à des durées, en fonction de relations.
Les ressources sont les éléments nécessaires à l’action ou l’activité, comme les matériaux, mais aussi les ressources humaines.
Une tâche est une action dont les limites sont clairement déterminées et qui appartient à un métier spécifique. Il s’agit d’une division de l’activité dans la gestion de projets.